Quelques danses représentatives.
On peut classer en trois groupes : les danses dites majeures ou réservées, les danses populaires et les danses "jeunes gens ". Les danses majeures, réservées à la chefferie ou aux castes des initiés, et parmi lesquels on citera : Nzeou'gh, est la danse exceptionnelle par excellence. Tout souverain ne l'organise, de même que ses pairs des autres villages de l'Ouest-Cameroun, qu'une seule fois au cours de son règne et à l'unique occasion des funérailles dédiées à son père. Gnwèla', est exclusivement réservée aux proches serviteurs du chef et aux seuls initiés, en raison de ses aspects mystiques ; elle s'exécute toujours en secret, toutes les nuits entre le décès d'un chef et l'intronisation de son successeur, et exceptionnellement de jour pour accompagner la présentation au public du nouveau chef, d'un grand notable, d'un membre de la confrérie ou de la caste. Kou'gang, exécutée par les seuls membres de la confrérie, à l'occasion du décès d'un des leurs ou d'un grand notable. Aucune autre prestation folklorique ne doit se dérouler simultanément, même les coups de fusil d'animation sont interdits. Les danses populaires elles sont ouvertes à tous, mais surtout aux membres du club des danseurs; elles animent toutes les manifestations populaires (lamentations, funérailles, grandes fêtes communautaires...). Ce sont les Meuheup, Kep, Médjon Lali (typiquement Bamena dans tout le Ndé), Mbeeutio'h, Ngo'h, etc... Les danses jeunes gens où la maîtrise du pas de danse doit s'allier à une certaine vigueur physique. Ce sont les Dahbong, Pouo médjon, Lissa Tchetcha'h, etc… Extraits d’article de François TOUOMI
|